Nous ne partageons pas vos renseignements personnels. Consultez notre page des renseignements personnels.
Adoptée en conformité avec la Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels, LQ 2021, chapitre 25.
Le Conseil national des chômeurs et chômeuses respecte le droit à la vie privée de chaque individu et s’engage à protéger la confidentialité des renseignements confidentiels recueillis auprès de tout·e participant·e ou employé·e. Cette politique confirme l’adhésion du Conseil à ces principes, et assure que les renseignements confidentiels recueillis ne sont accessibles qu’aux employés du Conseil, et ce seulement dans l’exercice de leurs fonctions.
1. Contexte
Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (ci-après « le Conseil ») est une personne morale à but
non
lucratif qui traite
des renseignements personnels dans le cadre de ses activités de défense de droits.
La présente politique de gestion et de protection des renseignements personnels (ci-après nommée « Politique ») vise à assurer la confidentialité et la protection des renseignements personnels pour toute leur durée de vie et à encadrer la manière dont le Conseil les collecte, les utilise, les communique, les conserve, les détruit et traite toute demande relativement à ces renseignements.
La Politique vise à informer toute personne intéressée sur la manière dont le Conseil traite leurs renseignements personnels.
2. Application et définitions
Cette politique s’applique au Conseil, soit son conseil d’administration, ses dirigeants, ses employés
et
ses
bénévoles, le cas échéant. Elle s’applique également à l’égard du site internet et des réseaux sociaux
gérés
par le Conseil. Elle vise tous les types de renseignements personnels, que ce soient les renseignements
de
ses employés, ses administrateurs, ses membres, ses fournisseurs ou toute autre personne de qui elle est
appelée à obtenir des renseignements personnels.
Pour l’application des présentes, un renseignement personnel est un renseignement qui concerne une personne physique et qui permet, directement ou indirectement, de l’identifier. Il est confidentiel.
Un renseignement personnel sensible est un renseignement envers lequel il y a un haut degré d’attente raisonnable en matière de vie privée. Ceux-ci comprennent entres autres les renseignements de santé, renseignements bancaires, renseignements biométriques, orientation sexuelle, origine ethnique, opinions politiques, et croyances religieuses.
De manière générale, les coordonnées professionnelles ou d’affaires d’une personne ne constituent pas des renseignements personnels (son nom, son titre, sa fonction, ainsi que l’adresse, l’adresse courriel et le numéro de téléphone/ de télécopieur de son lieu de travail.)
De plus, cette Politique ne s’applique pas à un renseignement personnel qui a un caractère public en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé (ci-après « la Loi »).
3. Collecte, utilisation et communication
3.1 Types de renseignements :
Dans
le cadre de ses activités, le Conseil peut collecter
différents types de renseignements, et ce, à différentes fins. Les types de renseignement que le Conseil
pourrait collecter, leur utilisation (ou l’objectif visé} ainsi que les moyens par lesquels les
renseignements sont recueillis et conservés sont indiqués à l’Annexe 1 de la présente. Le Conseil
applique
les principes généraux suivants, relativement à la collecte, l’utilisation et la communication de
renseignements personnels :
3.2 Collecte et consentement :
Le Conseil collecte les renseignements personnels directement auprès de la personne concernée. Le
Conseil ne
collecte des renseignements que s’il y a une raison valable de le faire. De plus, la collecte sera
limitée
au renseignement nécessaire dont il a besoin pour atteindre l’objectif visé. En plus d’obtenir un
consentement libre, éclairé et explicite de la personne concernée le Conseil doit informer celle-ci au
moment
de la collecte de ses renseignements personnels :
À moins d’un consentement de la personne concernée, le Conseil :
Cependant, le Conseil peut agir sans consentement dans les cas prévus par la loi et seulement dans les conditions prévues par celle-ci. Si le Conseil collecte des renseignements personnels auprès de tiers (avec le consentement de la personne concernée ou en respect des exceptions prévues par la Loi}, la personne concernée peut demander la source des renseignements collectés par le Conseil.
Cependant, le Conseil peut collecter des renseignements personnels auprès de tiers, sans le consentement de la personne concernée, si elle a un intérêt sérieux et légitime à le faire et :
3.3 Détention et utilisation :
Le Conseil veille à ce que les renseignements qu’il détient soient conservés dans des lieux de stockage
sécurisés.
Au moment de leur utilisation, le Conseil s’assure que les renseignements personnels sont à jour et exacts. Le Conseil ne peut utiliser les renseignements personnels d’une personne que pour les raisons indiquées aux présentes ou pour toutes autres raisons fournies lors de la collecte.
Dès qu’il devient nécessaire pour le Conseil d’utiliser les renseignements pour une autre raison ou une autre fin que celle prévue dans le consentement initial, un nouveau consentement libre, éclairé et expresse doit être obtenu de la personne concernée.
Le Conseil peut utiliser les renseignements personnels à d’autres fins sans consentement de la personne concernée dans les cas prévus par la Loi, dont :
3.4 Accès limité :
Le Conseil a mis en place des mesures pour limiter l’accès à un renseignement personnel aux seuls
membres du
conseil d’administration, aux dirigeants, aux employés et aux bénévoles pour qui ce renseignement est
nécessaire dans l’exercice de leurs fonctions.
Le Conseil demandera le consentement de la personne avant d’accorder l’accès à toute autre personne.
4. Conservation et destruction des renseignements personnels
Sauf si une durée minimale de conservation plus importante est requise par la loi ou la réglementation
applicable, le Conseil conservera les renseignements personnels pour une durée de cinq ans.
À la fin de la durée de conservation, le Conseil s’assurera :
La destruction de renseignements par le Conseil doit être faite de façon sécuritaire, afin d’assurer la protection de ces renseignements
5. Responsabilités du Conseil
De manière générale, le Conseil est
responsable
de la protection des renseignements personnels
qu’elle détient.
Le responsable de la protection des renseignements personnels est le coordonnateur du Conseil. Ses responsabilités seront, de façon générale :
Les membres du personnel du Conseil ayant accès à des renseignements personnels ou étant autrement impliqués dans la gestion de ceux-ci doivent en assurer leur protection et respecter la présente politique.
6. Sécurité des données
Le Conseil s’engage à mettre en place des
mesures de
sécurité raisonnables pour assurer la protection des renseignements personnels qu’elle détient. Les
mesures
de sécurité en place correspondent, entre autres, à la finalité, à la quantité, à la répartition, au
support
et à la sensibilité des renseignements.
Concernant l’accès limité aux renseignements personnels, le Conseil doit mettre en place des mesures nécessaires pour imposer des contraintes aux droits d’utilisation de ses systèmes d’information afin que seuls les employés qui doivent y avoir accès soient autorisés à y accéder.
7. Droits d’accès, de rectification et de retrait du consentement
Pour
faire
valoir ses droits d’accès, de rectification ou de retrait du consentement, la personne concernée doit
soumettre une demande écrite à cet effet au responsable de la protection des renseignements personnels
du
Conseil, à l’adresse courriel indiquée à la section suivante.
Sous réserve de certaines restrictions légales, les personnes concernées peuvent demander l’accès à leurs renseignements personnels détenus par Le Conseil national des chômeurs et chômeuses et en demander leur correction dans le cas où ils sont inexacts, incomplets ou équivoques.
Elles peuvent également exiger la cessation de la diffusion d’un renseignement personnel qui les concerne ou que soit désindexé tout hyperlien rattaché à leur nom permettant d’accéder à ce renseignement par un moyen technologique, lorsque la diffusion de ce renseignement contrevient à la loi ou à une ordonnance judiciaire. Elles peuvent faire de même, ou encore exiger que l’hyperlien permettant d’accéder à ce renseignement soit réindexé, lorsque certaines conditions prévues par la loi sont réunies.
Le responsable de la protection des renseignements personnels du Conseil doit répondre par écrit à ces demandes dans les 30 jours de la date de réception de la demande. Tout refus de se conformer à la demande émise par la personne concernée doit être motivé et accompagné de la disposition légale justifiant le refus.
Un tel refus doit indiquer les recours en vertu de la loi et le délai pour les exercer. Le responsable doit aider le requérant à comprendre le refus au besoin. Sous réserve des restrictions légales et contractuelles applicables, les personnes concernées peuvent retirer leur consentement à la communication ou à l’utilisation des renseignements recueillis.
Elles peuvent également demander au Conseil la nature des renseignements personnels recueillis auprès d’elle, les catégories de personnes au Conseil qui y ont accès et leur durée de conservation.
8. Processus de traitement des plaintes
8.1 Réception :
Toute personne qui souhaite formuler une plainte relative à l’application de la présente
politique ou, plus généralement, à la protection de ses renseignements personnels par le Conseil, doit
le
faire par écrit en s’adressant au responsable de la protection des renseignements personnels du Conseil,
à
l’adresse courriel indiquée à la section suivante.
La personne devra indiquer son nom, ses coordonnées, ainsi que l’objet et les motifs de sa plainte, en donnant suffisamment de détails pour que celle-ci puisse être évaluée par le Conseil. Si la plainte formulée n’est pas suffisamment précise, le responsable de la protection des renseignements personnels peut requérir toute information additionnelle qu’il juge nécessaire pour pouvoir l’évaluer.
8.2 : Traitement
Le Conseil s’engage à traiter toute plainte reçue de
façon
confidentielle.
Dans les 30 jours suivant la réception de la plainte ou suivant la réception de tous les renseignements additionnels jugés nécessaires et requis par le responsable de la protection des renseignements personnels du Conseil pour pouvoir la traiter, ce dernier doit l’évaluer et formuler une réponse motivée. Celle-ci doit être acheminée par courriel.
Cette évaluation visera à déterminer si le traitement des renseignements personnels par le Conseil est conforme à la présente politique, à toute autre politique et pratique en place au sein de l’organisation et à la législation ou réglementation applicable.
Dans le cas où la plainte ne peut être traitée dans ce délai, le plaignant doit être informé des motifs justifiant l’extension de délai, de l’état d’avancement du traitement de sa plainte et du délai raisonnable nécessaire pour pouvoir lui fournir une réponse définitive.
Le Conseil doit constituer un dossier distinct pour chacune des plaintes qui lui sont adressée. Chaque dossier contient la plainte, l’analyse et la documentation à l’appui de son évaluation, ainsi que la réponse envoyée à la personne à l’origine de la plainte.
Il est également possible de déposer une plainte auprès de la Commission d’accès à l’information du Québec ou à tout autre organisme responsable de l’application de la loi concernée par l’objet de la plainte.
9. INCIDENT DE CONFIDENTIALITÉ
Un incident de confidentialité correspond
à
tout accès, utilisation ou communication non autorisés d’un renseignement personnel qui enfreint la Loi,
de
même qu’à la perte d’un renseignement personnel ou à toute autre atteinte à sa protection.
Lorsqu’un administrateur, un membre du personnel, un bénévole ou une personne participante constate un incident de confidentialité, il doit informer avec diligence la personne responsable de la protection des renseignements confidentiels afin qu’il soit inscrit au Registre des incidents.
La personne qui signale l’incident doit, pour ce faire, compléter un formulaire de signalement et l’acheminer ensuite à la direction ou la coordination ou à la personne responsable.
Le registre doit conserver les informations sur un incident de confidentialité pour une période de cinq ans.
Doivent être colligés dans le formulaire de signalement :
La personne responsable identifie les mesures raisonnables qui seront mises-en-place pour réduire le risque de préjudice et pour prévenir de nouveaux incidents. Elle doit de plus juger si l’incident présente un risque sérieux de préjudice.
Les renseignements ainsi que les mesures à prendre afin de diminuer le risque qu’un préjudice sérieux (tel que défini par la Loi) soit causé aux personnes concernées sont versés au Registre.
Si l’incident présente un risque sérieux de préjudice, la direction générale ou la personne responsable avise la Commission d’accès à l’information et les personnes concernées de tout incident présentant un risque sérieux de préjudice à l’aide du formulaire approprié.
10. Approbation
La présente politique est approuvée par le responsable
de
la protection des renseignements personnels du Conseil national des chômeurs et chômeuses :
Responsable de la protection des renseignements personnels :
Pierre Céré
ccm@comitechomage.qc.ca
(514) 933-5915
Pour toute demande, question ou commentaire dans le cadre de la présente politique, veuillez communiquer avec le responsable par courriel ou téléphone.
Monsieur le Premier ministre du Canada,
Monsieur le Ministre de l’Emploi, du Développement de la main d’œuvre et des Langues officielles,
Je vous écris pour vous signifier mon appui à la campagne « L’assurance-emploi doit nous protéger ». Comme beaucoup de Canadiens et de Canadiennes, je suis désolé.e de constater que le programme d’assurance-emploi continue d’être un programme inutilement complexe, et affligé de nombreuses barrières à l’accès. Le programme d’assurance-emploi, dans sa forme actuelle, n’est pas en mesure de protéger adéquatement nombre de travailleurs et de travailleuses.
En proposant des améliorations concrètes, la campagne « L’assurance-emploi doit nous protéger » met de l’avant une vision progressiste et réaliste permettant de retirer certaines barrières et ce, au bénéfice de pans importants de la population canadienne. Qu’il s’agisse des mères qui épuisent leurs semaines de prestations durant leur congé parental, se retrouvant le bec à l’eau advenant une perte d’emploi, ou des travailleurs et travailleuses de l’industrie saisonnière aux prises chaque année avec une période de trou noir, il faut des changements pour mieux protéger les gens durant une période difficile.
L’assurance-emploi est l’un des seuls programmes sociaux relevant de votre gouvernement. Comme bien des Canadiens et des Canadiennes, j’ai pu voir les lacunes de ce programme lors de la pandémie de COVID-19, celui-ci ayant dû être mis à l’écart faute de pouvoir répondre à l’une des pires crises à laquelle les Canadien.ne.s ont été confrontés. Je suis d’avis que c’est justement en période d’accalmie qu’il faut se préparer aux tempêtes. Il n’y a pas de meilleur moment.
En ce sens, je vous exhorte d’agir maintenant, avant la prochaine élection. Il est de la responsabilité de votre gouvernement d’adopter le plus rapidement possible des mesures visant l’amélioration de ce programme vital pour des centaines de milliers de personnes et de familles au Canada.
Les Canadiens et les Canadiennes méritent mieux que le statu quo, et j’espère que votre gouvernement saisira cette dernière chance d’agir.
Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre, l’expression de mes meilleures salutations.